Magazine Régal – Spécial Noël : 200 champagnes testés
24 Coups de Coeur retenus de 10 à 130 Euros
Le Magazine Régal a établi une sélection des meilleurs flacons des maisons, coopératives et vignerons d’une dégustation de 200 champagnes. 24 champagnes retenus et classifiés par catégorie de 10 à 20 euros, de 20 à 30 euros, de 30 à 40 euros et enfin les 40 euros et plus.
Dans ces différentes catégories, je retrouve les vins des amis Jean Pierre Fleury pour son Rosé, de l’ami blogeur Benoit Tarlant avec son Brut Zéro, le joli demi-sec « opulent » de Jacques Beaufort, … Vincent Laval et son étonnant chardonnay de Cumières – la Cuvée des Chênes, les Caudalies d’Eric De Sousa, encore le chardonnay de David Leclapart – Cuvée l’Apôtre sur terroir de Trépail, Terre de Vertus de Pierre Larmandier, … et puis les lauréats de la Revue du Vin de France : Bollinger RD 1995 et Jacquesson Grand Vin Signature 1995.
Alors de *chez Nous*, de nos vignobles éparses Raymond Boulard et Fils, dans la catégorie des cuvées de 20 à 30 Euros, Régal a retenu notre cuvée Les Rachais Nature (chardonnay – Vendange 2001) : « … vin de gastronomie … élégant et complexe … arômes : herbes, poivre, kumquat, fleur blanche, bois de santal… » ainsi, succintement, qu’elle est définie par la rédaction.
Les Rachais Nature qui se trouve sélectionnée en compagnie des vins de Pierre Larmandier – Terre de Vertus, Delamotte Blanc de Blancs 1997, Leclerc-Briand – Rosé Rubis de Noirs 2000, Lilbert Blanc de Blancs 1999, et Demi-Sec 1991 de Jacques Beaufort.
Ma foi, pour une vendange 2001 ( 2001 * petit millésime* sombre et triste en champagne), je ne suis pas mécontent de ce premier vin, issu de nos tout premiers raisins lunaires, sur sol siliceux des crus périphériques du Massif de Saint-Thierry, la partie la plus septentrionale de Champagne, au Nord Ouest de Reims.


La taille, précédée en cette saison de l’émondage des gourmands sur le cep et les vieilles charpentes, est le premier travail le plus déterminant dans le long cheminement de travaux qui vont se succéder, tout au long de l’année, pour mener à bien des raisins *bien nés* afin d’élaborer des vins de qualité. C’est la base du travail, qui nous permet de limiter la production : produire des raisins sans excès, afin de concentrer les sucres naturels et les arômes à la belle saison, et de bien répartir ces grappes sur les charpentes pour qu’elles profitent du maximum d’espace, d’aération, dans le feuillage. 
(Schémas : Source CIVC – INAO – Réglementation de la taille en AOC Champagne)

Depuis la chute des feuilles, dans la grisaille humide et froide des brumes de Novembre, les travaux de taille ont commencé, pour se terminer début Avril dans les parcelles les plus gélives que nous taillerons tardivement, afin d’éviter un débourrement trop précoce, qui exposerait les bourgeons éclos prématurément aux gelées printanières dans les fonds de vallées ou en bas de coteaux.
Un travail lent et fastidieux qu’il convient de commencer dès l’automne, en émandant les vieux bois et gourmands de pieds, prétailler – dégrossir la taille pour se mettre en avance pour le printemps, période à laquelle nous repasserons pour affiner ce prétaillage par une taille courte définitive. Ceci afin d’éviter que les gelées hivernales, parfois sévères dans nos régions septentrionales ( – 30 ° C. en 1985 ), n’endommagent les bois à fruit fraîchement taillés, et éviter ainsi l’implantation et le développement des maladies du bois tels que le broussin, ou plus grave encore
Avant … … Après 
Parmi les cavistes, wine-merchants – importateurs, restaurants, sommeliers et épiceries fines qui présentent notre gamme de cuvées, Mr. Pierre-Yves CAINJO du 
Au printemps, j’avais eu la visite d’un journaliste allemand qui me disait être passionné de champagnes, car il édite, par ailleurs, un guide annuel sur les vins allemands.
La Revue du Vin de France consacre, comme la plupart des magazines de vins à l’approche des fêtes de Noël et du Nouvel An, une partie de son édition de Décembre 2005 aux champagnes. Cette année, ce magazine a établi un palmarès des maisons de champagne « … qui ont un rayonnement international … « , ainsi que le présente la rédaction. Sur le podium, la maison 
Non, non, nous ne cherchons pas du pétrole au vendangeoir de Cauroy les Hermonville, c’est le puisatier qui est arrivé avec sa grue, ses tubes et ses trepans, pour nous remettre de l’eau… le puits qui alimente l’habitation, la cuverie, les chais et le pressoir est à sec depuis début septembre.
Maintenant, équipé de neuf, nous allons puiser l’eau à 24 mètres, ce qui nous laissera une marge de 14 mètres de hauteur de nappe phréatique pour quelques décennies à venir… enfin, j’espère !