Souvenirs du 11 Novembre – Souvenirs de Roland Dorgelès

Je l’ai encore dans l’oreille, le chant du Onze novembre.
Des hymnes? La Madelon ?
Mais non, voyons, souvenez-vous :

Ah! Il n’fallait pas, il n’fallait pas
Qu’y aillent …

Cela fusait des rues comme un rire triomphant, un grand rire de délivrance.
La France soulagée l’a lancée jusqu’au ciel, cette boutade d’un passant reprise par un million de voix: « Il ne fallait pas qu’y aillent! » ces meurtriers vaincus, et l’on promenait sur les boulevards leurs canons devenus des joujoux.

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Ce sont les pays étrangers qui s’étonnent le plus des campagnes de diabolisation du vin qui s’érigent et qui sont mises en place par nos instances nationales cocorico du XXIeme siècle, la nouvelle France,
la France moderne, …
la France à l’eau, sans tabac, sans sucre, sans sel et sans matière grasse.

En Italie, pays où la culture de la vigne et du vin est considérée comme patrimoine national,
Aristide – amateur passionné de grands vins et blogeur, relate l’instauration d’un prochain énième projet gouvernemental cocorico visant la communication sur notre divin nectar et nos terroirs, nos grands crus que le monde entier nous envie:
Cronache proibizioniste:
‘ … la nouvelle que la France est en train de préparer un projet de loi qui va réglementer les sites Internet qui traitent du vin … ».

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 »On dit d’un accusé qu’il est cuit quand son avocat n’est pas cru. »
(Célèbre philosophe – Pierre Dac)

On pourrait reprendre la même sentence quand il s’agit d’un vin, quand il n’est pas cru, pas bon, et si, à plus forte raison, l’environnement dans lequel vous vous appliquez à apporter tous les meilleurs soins pour produire votre nectar ne se liguent pas contre vous pour diaboliser votre produit, le Vin.

A lire cette semaine dans le Spécial Vins du magazine Le Point, un long plaidoyer de Jacques Dupont contre la diabolisation du vin, que nos instances cocorico assimilent trop souvent à une drogue dure. Bien que j’adhére à cette comparaison quand ce breuvage est consommé avec excés, sans modération ou dans des situations – conditions que le simple bon sens réprouve.
Mais bon, ce n’est pas une raison de mettre tout un pays à l’eau sous prétexte que quelques énergumènes se shootent avec un liquide de manières extrêmes, plus que de plaisir sain, de bon sens et de raison.

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Le 18 / 07 / 2008,
à 6 h. 00 du matin / 6 : 00 AM,
Lieudit Hurtebise / parcelle des Rachais.

C’est Jour Fruit, je me suis donc levé à 4 h.15 pour dynamiser les x 7 g. de silice de corne / Ha destinée à la partie en conversion Bio-dynamie (contrôlée ECOCERT… ce n’est pas de la poésie) de notre vignoble, impatient de pouvoir appliquer cette préparation sur le feuillage afin de limiter l’expansion du mildiou.
Il faut se lever aux aurores pour dynamiser pendant une heure les préparations, puis, ensuite, charger le précieux liquide dans le récipient placé sur l’enjambeur, parcourir les 20 minutes de trajet qui nous sépare du Vendangeoir sis à Cauroy les Hermonville – Route Nationale 44 jusqu’à la Section G du lieudit Hurtebise sur le terroir de Cormicy, afin d’arriver pile au lever du soleil (voir éphéméride) au pied de la vigne, pour appliquer les doses homéopathiques de cette silice au moment où le végétal est le plus réceptif (précision pour les non initiés).

Le mildiou nous avait laissé du répit au cours de la semaine du 14 juillet.

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Equation des gaz parfaits.

Ce matin, après plusieurs semaines de ciel sombre, gris, bas, pluvieux, orageux, …
un soleil éclatant avait chassé les nuages pour faire place à un ballet de mongolfières, qui survolaient les toits de notre Vendangeoir situé dans la plaine céréalière de Cauroy lès Hermonville, alors que je préparais enjambeur et pulvérisateur pour une énième protection, afin de tenter d’enrayer l’épidémie de mildiou qui guette sournoisement, avant les pluies (encore… pfffffff ) annoncées pour demain.

Un peu de poésie, une récréation, du baume au coeur … ces bulles de couleurs dans un joli ciel bleu, serein, en cette période d’angoisses quotidiennes occasionnées par des pluies diluviennes presque réguliéres.

Photos du Samedi 14 Juin. 7 h.00 le matin.

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Ca y est ! Elles sont arrivées pour habiller les prochains 2.900 flacons de chardonnay sur sables et calcaire de la parcelle d’Hurtebise.
Les toutes nouvelles étiquettes de notre cuvée Les Rachais, de la vendange 2002 (MMII).

Voici l’étiquette principale, une maquette établie et réalisée par notre Nicolas,
couleur ivoire, symbole Jour Fruit imprimé doré à chaud,
aux bons soins de l’Imprimerie Ruel à Poitiers :

La contre-étiquette, en noir / couleur Nuit,
avec toutes les informations de mode de culture, de vinification et de service :

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Aprô l’cayelle trés animée ed’ fêtes, trés active au arsoule ed’ commandes et expéditions, janvier est plutôt calme et paisible, réservé à l’mine ed’ charbon ed’ voeux, à mucher l’cayelle ed’ taille, à faire les premiéres analyses ed’ vins malo-terminée, … un glou-bec tranquille ed’ remise en route, en répit ed’ commandes, ed’ contacts et ed’ requêtes urgentes.
Pour pind’loquer à l’kose habituelle, ch’début d’année 2008 ne nous laisse pas ed’ répit.

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Habituellement, après la période trés animée des fêtes, trés active au niveau des commandes et expéditions, janvier est plutôt calme et paisible, réservé à la présentation des voeux, à démarrer la période de taille, à faire les premiéres analyses des vins malo-terminée, … un train-train tranquille de remise en route, en répit de commandes, de contacts et de requêtes urgentes.
Cependant, pour changer à la quiètude habituelle, ce début d’année 2008 ne nous laisse pas de répit.
Des rendez-vous et visites se succédent régulièrement, un agenda très rempli, des demandes pressantes pour de nouveaux marchés, les cavistes et les importateurs réguliers qui réapprovisionnent … c’est rare de voir un mois de janvier aussi effervescent.

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La chanson de La Saint-Vincent

I
Gais vignerons, troupe joyeuse
Ce printemps, avec le soleil,
Nous promet abondance heureuse
Et vin à nul autre pareil.
D’ailleurs il faut voir tout en rose,
Travailleurs, ouvrez le cellier.
Ce jour, il faut qu’on se repose.
N’est-ce pas le vingt-deux janvier ?

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Toujours dans le soucis de travailler toujours plus propre, toujours plus naturel, toujours plus écologique, il y a 2 ans, pour la première fois, nous avons testé les agrafes de palissage en maïs – Végéclip. Des agrafes ‘végétales’ naturelles – écologiques – biodégradables, de resources renouvelables, qui remplacent avantageusement – écologiquement et ‘durablement’ les agrafes en fer (dangereuses pour la membrane du pressoir), en plastique et autres divers en bois aggloméré …

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