May – Jane’s Birthday

Mai 2008 - Du haut des Rachais - Patchwork Champs de Colza - Cormicy
Profitant de cet anticyclone chaud et sec qui est enfin arrivé, ce matin, comme hier, je suis parti tôt, pour passer les charrues.
Du haut de la parcelle des Rachais, en cette saison, au petit matin, les champs de colza en pleine fleur couvrent la plaine et les coteaux des arômes et senteurs suaves de miel, de chèvre-feuille.
Plaisir des narines et plaisir des yeux que cette mosaïqe de carrés verts et jaunes qui s’intercalent de manière rectiligne, tel un patchwork.

Asperges Wiart de Menneville - Chablis Dauvissat 2000Aussi, aujourd’hui, c’était jour anniversaire à la maisonnée.
Toute la famille (enfants et petits enfants) était réunie à 13 h.00, pour commencer les festivités avec un Diebolt-Valois – Blanc de Blancs 1979 mature à souhait, rapidement terminé, suivi par un Les Beaux Regards, encore un chardonnay, de Raphaël Berèche (Craon de Ludes), en fraîcheur, subtilités et délicatesses, parfaitement agencées. Un régal aussi.

Ensuite nous nous mettons à table,
pour déguster les toutes premières asperges blanches des sables de la Vallée de l’Aisne toute proche,
fraîchement cueillies, le matin même, par notre producteur favori et attitré (au regard de la régularité de la qualité et de la fraîcheur), de la famille Wiart, à 02 Menneville.
Accompagné d’un Chablis Dauvissat 2000, accord parfait minéralité et élégance du vin – délicatesse et fraîcheur des asperges.

Coquilles Saint-Jacques Le Sauvage - Château de Fonsalette 2001Première entrée terroir siliceux Picard, donc,
suivie d’une poëlée de Coquilles Saint-Jacques ‘Sauvage’ de Noël, pêchées des mains mêmes de l’ami pêcheur Dimitri sur les merroirs du Bessin – congelées par nos soins aux fêtes, revenues juste au beurre. Un délice.
Pour accompagner ces copieuses coquilles bessinoises, un Côtes du Rhône blanc, Château de Fonsalette 2001 (Merci Stéphanie, nous attendons ta visite au prochain Salon d’Olne pour encore apprécier tes domaines favoris … ;o)) … un vin plus souple, plus charnu, que le Chablis de Dauvissat précédent, plus opulent de corps, bel accord avec les coquilles ‘Sauvage’ … même si le nez semblait un peu fermé (?), un vin pourtant carafé 2 heures.
Ensuite, le plat : un poulet fermier cuisiné oignons et citron, une recette Lorraine, accompagné tout simplement d’un succulent riz italien. Poulet cuit à point, tendre et goûteux, accomodé d’un Sancerre de François Cotat Les Monts Damnés 2003 – Superbe.

Pour finir, tarte aux pommes, suivi d’un composé de rhubarbe, de fraises et de banane, des Ets Nicolas.
Pour les desserts, Cartagéne Mas Jullien. Très bon.

Avec les cigares, avant le café,
un truc de paille, acheté ($$$) il y a quelques années dans un estaminet-branché-parisien, qu’était-pu’-bon … hyper oxydé et senteurs déviantes …
Problème de bouteille (?).
Aussi, pour ne pas finir sur une défaite, et afin de terminer les cigares avec un bon sucre,
je suis descendu à la cave rechercher un Vin de Paille de la Famille Labet, un 2002, on s’est régalé.
Comme toujours avec tous leurs vins.

Enjambeur Loiseau 746 - Charrues BoisseletEt demain matin, je reprends l’enjambeur, qui attend patiemment près du chais la fin de nos agapes familiales, pour terminer mon passage de charrues, en finir avec ces herbes envahissantes, à la faveur du bel anticyclone qui nous protége maintenant et nous apporte du soleil généreux ainsi qu’un vent d’Est sec et sain.