Ce 7 juin, au tout petit matin (il est 5 h.30), dans la lumière rasante des tout premiers rayons du soleil, la campagne encore endormie baignée des brumes matinales, sur le chemin qui me mène aux coteaux de Cormicy, … les grappes des fleurs d’acacias supendues entre ciel et terre diffusent des senteurs de miel … HuuuUUUUume, au retour, j’en rapporterai quelques jolies grappes à Jeanne pour nous confectionner des bons beignets gourmands de fleurs d’acacia, de saison ! Fraîchement cueillies, à la rosée.
Après la froidure de la quinzaine précédente où se succédaient pluies, temps gris et maussade, nuages bas, ondées quotidiennes, et parfois même de la grêle…on a essuyé 2 fois de la grêle qui a endommagé le feuillage, mais fort heureusement elle était mêlée avec beaucoup d’eau, ce qui a épargné les jeunes rameaux encore chétifs et fragiles.
Avec ce soleil, on revit, on prend espoir.
La météo nous annonce des températures estivales, qui seraient bienvenues, la fleur n’est pas encore commencée…
Aussi quand les acacias sont en fleurs, 10-12 jours après, la vigne et les lys commencent leur floraison.
On arrive à une période critique, on a échappé belle! Tous les vignerons étaient inquiets, semaine précédente il faisait 1° C. sur le massif…
On craignait le pire, si l’anticyclone nous boudait encore et maintenait sa position sur la perfide Albion, on était quitte pour avoir du vent du Nord pour la fleur… encore de la froidure … du millerandage et de la coulure !
Aussi, c’est tout guilleret et joyeux que ce matin, au lever du soleil, je vais appliquer le quartz, la silice, pour permettre à la vigne de panser ses plaies de grêle, d’être plus résistante au mildiou et à l’oïdium éventuels qui vont être plus virulents à l’approche de la floraison.
Il y a 2 ans, j’avais loupé cette préparation, j’étais tombé en panne de chenillard SOLO- Minor ( c’est capricieux un moteur 2 temps ) … faire le zouave au pied de la vigne, à 5 heure du matin , à tirer sur le lanceur … pffrrou, pfffrrrroou, pffrroooou… que nenni !!! … démonter la bougie … la nettoyer … la remonter … pfffroou, pffffou, pfffrou … voir si l’essence arrive bien au carburateur … pour essayer de démarrer ce moteur capricieux.
Là dessus s’en est suivi un épisode pluvieux … je me suis retrouvé avec une attaque sensible de mildiou … et Jacques Mell qui me demandait si j’avais bien fait ma silice … :o(
On croirait pas, comme ça … 4 grammes de silice – la 501 / hectare … mais bon, après un épisode comme cela, on est moins sceptique…
Depuis, je me suis équipé avec un moteur pas-2-temps, qui ne tombe pas en panne, un truc fiable.
Tiens c’est amusant … à cette même date en 1654, Louis XIV le roi soleil était sacré à Reims… Une belle journée ensoleillé et chaude, même si ce matin le thermomètre flirtait les 7 ° C.
Ils annoncent des températures plus chaudes pour les prochains jours,
j’ai bon espoir pour la fleur, et je profite de ce temps idéal pour passer griffon et charrues d’été dans les parcelles qui s’étaient re-salies d’herbes folles depuis le début de saison.



L’Azienda Agricola BERA Vittorio e Figli
La mise en bouteille débuta en 1964 en petite quantité, puis augmenta grâce aux nouvelles technologies, jusqu’à couvrir toute la production.
Les vignobles sont situés en haute colline, à cheval sur le coteau Serra Masio, dont la pente est entre 50% et 70%. L’Exposition est orientée Est-Ouest; le terrain marneaux est très calcaire, provenant du soulèvement d’antiques fonds marins émergés il y a 5 millions d’années.
Les vignobles sont cultivés de façon biologique depuis 40 ans et avec certification de l’ICEA depuis 2001. Seuls l’humus et le terreau sont utilisés; les fertilisants chimiques sont proscrits de même que les désherbants, les insecticides et les pesticides.
– ARCESE” 2004 – Vin de Table blanc
car Gian-Luigi, humble et discret, est un passionné de cuisine ancienne traditionnelle piémontaise, aussi à chaque visite il nous fait découvrir des petits plats, spécialités et cuisine locale oubliées, concoctées par sa maman, qu’il recherche dans de vieux ouvrages culinaires ou d’histoire du Piémont et d’Asti. Comme par exemple ce très classique
Depuis avril j’essaie de maîtriser l’herbe à la bineuse – charrue montée avec les coeurs d’été.
Cependant, cet épais mouron, à la faveur des ondées régulières, est parsemé de jeunes et fiers chardons et de laiterons, qui, si on ne les élémine pas en début de saison, deviennent envahissantes et montent rapidement dans le cordon, à toucher les raisins.
Puis apportés par Victor : 

Semaine dernière, nous avons sorti la règle, le décamètre, tiré le cordeau, appliqué le théorème de Pythagore ( pour mémoire: le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des cotés de l’angle droit) pour établir les équerres du cadre de piquetage sur cette parcelle des Fauvagnes, établie sur les sables d’Hermonville, en Massif de Saint-Thierry (au nord de Reims).
Une parcelle en pointes difficile à piqueter (placer les fiches – piquets pour chacun des plants).
Jeudi, on convoque les 2 équipes de La Neuville et de Cauroy pour se mettre en route à planter en groupe afin de terminer cette parcelle dans la journée, et aussi de profiter de la période favorable à la plantation du calendrier lunaire.
Pour cette parcelle sur sables, des sols légers, nous avons utilisé une petite tarrière motorisée pour effectuer les trous de plantation.
En maintenant la greffe collée à son tuteur, au dessus du niveau du sol, on place au fond du trou une poignée de tourbe blonde, sur laquelle on répartit bien les racines du jeune plant, que l’on recouvre ensuite d’une autre poignée de tourbe – ce qui permet aux racines de se trouver dans un élément léger qui conservera un peu de fraîcheur si une période de sécheresse suivait cette plantation.
Pour parfaire l’environnement de cette parcelle et cette plantation, j’ai planté à chaque coin de la pièce un pêcher des vignes, qui était traditionnel dans le paysage de vignes en coteaux de mon enfance, mais que les remembrements et l’usage de l’enjambeur ont rayé totalement du panorama viticole champenois. 
Voici le Chapitre II, du Salon VIN NATUR, de Villa Favorita, un *diaporama* de quelques vignerons et domaines.
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Dans son édition de Février 2006, Gerhard EICHELMANN présente dans sa Revue allemande du Vin MONDO, les *nouveautés* en Champagne. 
Voici un premier reportage photos de ce
Au matin, dans le premier 1/4 d’heure du salon, avant l’affluence des visiteurs et des dégustateurs j’ai pris ces photos de quelques producteurs (qui seront présentés dans plusieurs chapitres), à la sauvette, avant de rejoindre ma table et d’assurer ma prèsence à la présentation et au service – dégustation de nos vins (champagnes).

Au printemps, dès que les sols se réchauffent, nous appliquons des préparations de bouse de corne sur notre partie de vignoble en *culture lunaire* – *en conversion Biodynamique (contrôle Ecocert depuis 2004) suivi d’un griffage léger en surface, pour bien les répartir sur le sol.
Cette préparation biodynamique, dite 500, est composée de bouse de vache.
Cette application est suivie d’un griffage, labour léger de printemps, que nous effectuons avec un *vieux* Loiseau 746 des années 80, que nous avons retapé, repeint et remis en état neuf, qui nous permet de travailler avec précision dans le rang et en interceps ( sous le cavaillon) aux labours, griffages, charrutages, et bientôt tondeuse ( il nous reste encore à les adapter … trouvées d’occasion).
Un petit enjambeur (d’occasion) mono-rang léger (pour éviter trop le tassement des sols, qui nuit à la vie microbienne et à l’enracinement – facteurs importants d’expression du terroir), qui sera consacré exclusivement au travail et entretien (la tonte) des sols.