Tout d’abord, la sélection 2007 de Jacques Dupont – Le Point Magazine,
les vins ont été bien appréciés, depuis notre fleuron Cuvée Petraea (18/20) jusque notre Classique Réserve (16/20), de base (40 % de notre production), présentée en Brut Nature – non dosée, sans fard, sans l’étoffe même d’un faible dosage, dans toute sa pureté d’expression, son authenticité. Notre Prestige Tradition – Brut Nature (non dosée), la seule de nos cuvées vinifiée sans fermentation malolactique, reçoit aussi une note honorable (17,5/20).
Pour les fidéles habitués de nos cuvées, les aficionados de notre *Boulard touch*
voici les commentaires pour chacun de ces 3 vins:
– 18 / 20 – Petraea MMIV Réserve perpétuelle.
60 % pinot noir, 20 % meunier, 20 % chardonnay. En petits fût de chêne, levures indigènes. Nez très floral, un peu lavande, qui évolue à l’aération vers des senteurs plus terriennes, plus profondes, notes chêne et sous-bois, bouche tendue, vive, minérale, coing.
Un mélange de senteurs et saveurs très fraîches et d’autres plus matures et minérales, un peu enfouies. Grande longueur.
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– 17,5 / 20 – Brut Nature Tradition Prestige.
50 % chardonnay, 30 % pinot noir, 20 % pinot meunier. 80 % vendanges 2004 et 20 % vieux vins. Sucrosité, nez gourmand qui s’ouvre sur des notes crayeuses, sous-sol, craie, très pur en bouche, minéral à souhait, on imagine des racines très plongeantes, crémeux, onctueux, très long.
– 16 / 20 -Brut Nature Réserve.
55 % pinot meunier, 25 % pinot noir, 20 % chardonnay. Doré soutenu, nez poire, saveurs automnales, nèfle, bouche bien soutenue en saveur, dans le même esprit que le nez, épices, gras, tendu, frais, long.
On retrouve dans cette sélection les cuvées des amis Tarlant, Laherte, Bereche, Jacques Diebolt, Jean-Pierre Fleury, Janisson, Bedel, Henri – René Goutorbe, Larmandier-Bernier, Erick De Sousa, André – Jacques Beaufort, Jacques Lassaigne, Marie-Noëlle Ledru, … etc … et j’en oublie… Pardon …,
ainsi que les plus belles cuvées des Maisons : Bollinger, Krug, Salon, Dom Perignon, Ayala, Deutz, Roederer, Taittinger, Pol Roger …
Pour vous donner un apperçu, et vous mettre l’eau à la bouche pour les proc(hains réveillons:
Champagne BOLLINGER
18,5 / 20 -RD 1996.
70 % pinot noir, 30 % chardonnay. Vin de cuvée à 75 % provenant de grands crus. Un extrabrut, donc très faiblement dosé, dégorgé en juin. Pâtisserie, amande grillée, sablé, cave, craie, coing, nèfle. Nez superbe, très riche, bien exprimé, la bouche est dans la continuité, saveurs de pâte de fruits, confiserie, beaucoup de saveurs et une fraîcheur étonnante. Un vin mature, mais avec un fort potentiel de garde, long et tendu.
17,5-18 / 20 La Grande Année 1999.
63 % pinot noir, 37 % chardonnay, vinifié en petits fût de chêne. Floral, feuillage, à peine citronné, le chardonnay domine aux premiers arômes, vanille, bouche qui confirme, le boisé marque légèrement les saveurs, long, frais.
Champagne KRUG
17 / 20 – Clos d’Ambonnay 1995.
Miel, épicé, puissant, bouche dense, première séquence assez ronde puis la vivacité arrive, une sensation assez aérienne, comme si ce pur pinot noir avait adopté des pieds de chardonnay. Un vin vineux mais sans lourdeur, assez complet, d’une grande longueur, avec des notes miel en finale. Disponible en avril 2008.
17,5-18 / 20 – Krug millésimé 1996.
Un grand classique, avec 48 % pinot noir, 31 % chardonnay, 11 % pinot meunier. Nez miel, cire, pâte feuilletée, sous-bois, feuille morte, senteurs d’automne, bouche vive, épicée, des petites notes briochées qui traduisent un début de maturité mais le vin est loin de son accomplissement. La puissance retenue du pinot et la fraîcheur du chardonnay, bien vu !
Champagne SALON
19 /20 – Millésimé 1996. Le Mesnil donne d’ordinaire des vins coupants, à forte minéralité et qui vieillissent très lentement. Par exemple, le 1988, qui lui ressemble beaucoup, commence seulement à entrer dans sa plénitude et il est fort à parier que, dans vingt ans, ceux qui en auront gardé s’en régaleront encore. 1996 est marqué par la minéralité, côté calcaire, craie, qui se devine instantanément au nez, plus un défilé fleurs blanches et agrumes. La bouche est tendue, d’une extrême finesse. A conserver absolument. Vin pour passionnés.
Champagne DOM PERIGNON
17 / 20 -Vintage 1999.
Nez levure, réducteur, aérien, assez marqué, bouche ample, dense, puissant, vineux, gras, plein, bien fait, un beau travail d’assemblage, la vinosité du pinot et la fragilité des chardonnays. La puissance.
16 / 20 – Oenothèque 1993. Richard Geoffroy, deus ex machina et responsable de Dom Pérignon, a décidé de ressortir de l’oenothèque maison ce millésime ancien. Pain frais, brioche, très levure au premier nez, des notes de fruits confits à l’agitation, mais peu de traces d’évolution ; bouche crémeuse, moelleuse, un peu courte ; très doux, très crémeux, finale pamplemousse confit, peu évolué. Bien fait mais sans l’émotion de certains grands millésimes « pérignonesques » comme 1982 ou 1990.
… etc …
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Champagnes de Marque – Jacques Dupont – Le Point
Champagnes de Vignerons – Jacques Dupont – Le Point