Ouffffffff… voilà une saison qui se termine.

Nous appliquons soigneusement un dernier coup de cisaille à la main, sur les faces pour donner de l’air aux grappes qui sont cachées par les feuilles dans le cordon.

Fin Août, c’est aussi la période de transhumance, les amis profitent de ce mois plus calme et paisible pour passer dire bonjour sur leur chemin des vacances.

Le fidéle ami écossais Ray, qui à chacune de ses visites sur Reims ne se déplace jamais sans son kilt traditionnel. Amateur de vins et plus particulièrement de préférence Bourgogne, Rhône Nord, Alsace et Bordeaux, et … Champagne aussi…
il a la hontise des vins de Loire… les cicrcuits de distribution étant bien différents en Angleterre et Ecosse qu’en France, soit ses connaissances et expériences en vins artisans de Loire étaient limitées. Aussi, il était tout étonné de découvrir le charme des vins de Mark Angeli, Clos Rougeard, et Patrick Baudouin en SGN… + un Cornas de Thierry Allemand pour ne pas le décevoir, lui être sympathique … ;o)
placés au repas du soir, partagé à la maison en toute simplicité. Simple repas préparé par Jeanne, accompagné de quelques bons vins. Son ami Donald succombait aux atours sympathiques d’un gamay de Bourgogne de chez A & J Guillot Clos du Vignes du Mayne – Cuvée August 2003.

En milieu de semaine, visite impromptue, d’Aristide, sur la route qui le menait d’Etretat à l’Alsace.
Un << collégue >> blogeur italien, grand amateur passionné de vins, qui me rend visite à chacun des salons organisés au Nord de l’Italie.

Un superbe blog de ses pérégrinations vineuses, à visiter :Aristide Blog di Viaggio nel Vino

Puis dimanche dernier, ce sont deux amis vignerons italiens de Vénitie qui passaient faire un tour des vignes et des chais …
Un vigneron confirmé, réputé Angiolino Maule et un tout jeune << débutant >> ( mais bien informé … à bonne école :o)) Daniele.
Nous sommes passés ensuite à la Tonnellerie de Cauroy, il y avait de la lumière, bien que ce soit dimanche, nous avons été reçus très aimablement.
Angiolino s’inquiètait de connaître l’origine des bois, le séchage des merrins, la façon de la chauffe, l’effet de vinification dans les contenants de volumes différents ( 205 litres, 228 L. et 300 L.), …

Voilà. C’est tout.
Le travail en vert est achevé, nous espérons le soleil.

Eric Reppert, jeune caviste passionné et étonnant, a réalisé un reportage photographique émouvant de toute une saison chez Olivier Cousin, vigneron en Anjou, qui travaille ses vignes et ses vins à l’ancienne, … avec ses chevaux, foulage aux pieds, culture en biodynamie (avec la lune et les astres – pour les béotiens), …
Comme autrefois.

Voir le reportage photos – Vins Etonnants : Olivier Cousin

Photos Eric Reppert / Vins Etonnants

 »PS 1 : J’étais en panne de Wanadoo depuis samedi,
:

soit : pas d’emails, pas de connection, pas de possibilité d’envoyer cette note.
Cependant, Monsieur Wanadoo Orange – France Télécom ( paraît-il que c’est un problème de ligne ?) est venu dépanner aujourd’hui.
Le SAV est bien chez Wanadoo-Orange, ce sont les temps d’attente avant d’avoir un interlocuteur authentique, pas virtuel, pas sur la boîte vocale qui vous passe de la musique pendant 1/4 d’heure (+ ou -, pifométriquement) pour nous (vous , tu, ils ou elles …) faire patienter à 0,30- 0,34-35 Euro (?) de la minute …

PS.2 : pour dire à Hervé de Voreppes, pour dire à Régis de Bécon, pour dire à Boris de Reims, pour dire au Vercoquin de Lyon … quand c’est important, urgent, sérieux, …. c’est mieux de me contacter par Fax, ou en direct live par Tel. ou passer le message à ma douce Jeanne … parce que Internet, le Web, Les Emails, ce n’est pas fiable …
C’est mieux, c’est plus sûr, plus fiable, de me contacter par Fax ou le Téléphone comme dans le temps , avant Internet – avant Le Web, avant les sites, avant les blogs, avant les emails, … les orages (la foudre) qui endommagent les Live-BOX*es* (* pluriel ?) , et – ou le PC ( lire : computers / ordinateurs )… »
Nota Bene: Rédigé le Samedi 8 Juillet à 4 h.45 AM…

En Mai dernier, lors d’un salon à Asti, brève escapade, visite rapide, en compagnie de Marie et Antoine ARENA,
chez les amis BERA Vittorio e Figli, Alessandra et Gian-Luigi BERA, ainsi que toute la Famille le Papa Vittorio et la Maman Bera, producteurs de Moscato d’Asti et de Barbera en région de Canelli.

L’Azienda Agricola BERA Vittorio e Figli
est la première entreprise agricole productrice de vin à s’être lancée dans la mise en bouteilles et à avoir commercialisé son Moscato d’Asti dans la commune de Canelli.
C’est en 1785 que Giovanni Battista Bera fît l’acquisition de terrains appartenant alors à la Communauté du Souverain Ordre de Malte.
Ces terrains comptaient parmi les vignobles de Moscato de haute qualité. De nouvelles acquisitions firent passer la superficie de l’AZIENDA BERA à 10 hectares de vignobles, toujours cultivés de manière rigoureusement familiale.

La mise en bouteille débuta en 1964 en petite quantité, puis augmenta grâce aux nouvelles technologies, jusqu’à couvrir toute la production.
L’AZIENDA BERA vinifie des raisins cultivés sur ses propres terrains situés à Sant’Antonio di Canelli, Regione Serra Masio, cœur et épicentre de la zone d’origine la plus renommée pour sa qualité, la plus prestigieuse et la plus historique.

Les vignobles sont situés en haute colline, à cheval sur le coteau Serra Masio, dont la pente est entre 50% et 70%. L’Exposition est orientée Est-Ouest; le terrain marneaux est très calcaire, provenant du soulèvement d’antiques fonds marins émergés il y a 5 millions d’années.
Le climat est idéal pour la culture du Moscato: peu pluvieux avec des précipitations concentrées surtout en hiver et au printemps; les températures ne sont jamais trop rigoureuses avec un vent presque constant jusqu’en été; les orages estivaux avec grêles sont fréquents, mais presque jamais d’une intensité telle à causer de graves dégâts; il n’y a pas de gelées tardives.

Les vignobles sont cultivés de façon biologique depuis 40 ans et avec certification de l’ICEA depuis 2001. Seuls l’humus et le terreau sont utilisés; les fertilisants chimiques sont proscrits de même que les désherbants, les insecticides et les pesticides.
La prolifération des maladies et parasites est évitée, avec des résultats satisfaisants, par l’emploi de sulfate de cuivre et de soufre en poudre.
Dans les vignobles de l’AZIENDA BERA l’écosystème est vivant; l’abondance des escargots témoigne d’un équilibre harmonieux avec la Nature.

Puis nous avons dégusté :

– ARCESE” 2004 – Vin de Table blanc
VINIFICATION:
Vinifié avec des raisins Cortese dell’Alto Monferrato, Arneis et Favorita, qui sont tous des cépages autochtones de l’Astesana.
Produit par pressurage doux, clarification.
Légèrement pétillant produit par la fermentation malolactique.
Un vin tout en finesse et délicatesse. Une dentelle fraîche et fruitée avec un léger perlant délicat, très rafiné.

– MOSCATO D’ASTI DOCG 2005
VINIFICATION:
Vinifié avec des purs raisins Moscato de Canelli par pressurage doux.
Stabilisé à la mise en bouteille par microfiltration.
Pétillant par fermentation naturelle en cuves.

– BARBERA D’ASTI DOC “RONCO MALO” 2004
VINIFICATION: Produit avec des raisins Barbera du vignoble « Ronco Malo » à Serra Masio de Canelli, soigneusement sélectionnés. Vinifié selon la plus rigoureuse tradition Piémontaise. Longue macération en cuve de béton émaille : Non lévuré. Non filtré. Non stabilisé à froid.

– DOLCETTO MONFERRATO DOC 2004
VINIFICATION: Produit avec des purs raisins Dolcetto Monferrato

BERA Vittorio e Figli
REGIONE SERRA MASIO 21
14053 CANELLI – ASTI – ITALIE
TEL.(+39) 0141 831157 FAX (+39) 0141 833952

Texte source :Alessandra & Famille Bera, et NDLR Francis
Je suis un peu désolé de n’avoir pas plus developpé,

car Gian-Luigi, humble et discret, est un passionné de cuisine ancienne traditionnelle piémontaise, aussi à chaque visite il nous fait découvrir des petits plats, spécialités et cuisine locale oubliées, concoctées par sa maman, qu’il recherche dans de vieux ouvrages culinaires ou d’histoire du Piémont et d’Asti. Comme par exemple ce très classique Bagna Cauda, une sauce à base d’huile d’olive, d’ail, d’anchois, de sel, servie sur table avec un brasero, une sorte de fondue avec des légumes frais découpés en petits bâtonnets : cardon de Canelli, carottes, fenouil, choux-fleur, champignons, … des pommes , … que l’on trempe dans la sauce … un accord parfait avec son Barbera – Ranco Malo légèrement perlant… huuuuUUUmm. Slurp, slurp.

J’y reviendrai dans un prochain billet, mais là, maintenant avec le soleil revenu, après 2 semaines de pluies, d’ondées, d »orages, de grêle, de froidure, le travail presse maintenant à la vigne : charrutage, émandages, retirer les gourmands, entretenir la plantation, commencer à relever les fils de palissage pour maintenir la végétation, prévoir le poudrage car prochainement avec la fleur, la vigne va être très sensible à l’oïdium et mildiou…
On court …il y a beaucoup de travail à la vigne, at the moment… It’s busy in the vineyards ( attn. les amis – visiteurs anglais, américains et australiens … et Plus)

Hier, j’ai reçu la visite de 3 australiens wine-enthusiasts, adeptes de nos cuvées et millésimes, de la région de Melbourne.
Russel, Jim et Paul ont parcouru quelques 9.770 kilomètres depuis leurs localités australes pour faire connaissance et découvrir la Champagne, les villages, les terroirs, les parcelles, les ceps et les mains des vignerons qui produisent ce breuvage, cet élixir pétillant, qui leur procure tant de plaisirs, qui réjouit leurs papilles.
Je suis toujours très ému et touché de recevoir ces visiteurs lointains, grands amateurs, qui parcourent autant de kilomètres depuis les antipodes, pour venir humer l’air, saisir l’ambiance et l’atmosphère des vignes et des chais, rencontrer les artisans qui donnent naissance à ces vins, ces arômes et saveurs qu’ils affectionnent.

Toujours curieux de tout connaître, c’est par un tour à la vigne que la visite débute. C’est à Cormicy, au lieu dit Le Murtet, une jeune parcelle de Chardonnay de 10 ans, que nous rejoignons Delphine pour apporter à nos visiteurs quelques notions de la taille royat, que nous appliquons sur ces jeunes ceps trop généreux et fructifères, pour ainsi – de cette façon en limiter les rendements par cette taille courte à coursons.
Les sarments sont laissés à terre, ils seront ensuite broyés. Ces sarments broyés constituent une source de matière organique non négligeable, puisqu’ils couvrent 50 % des besoins du sol. Les vieilles charpentes noueuses sont sorties de la parcelle. Elles serviront l’hiver à faire de belles flambées dans la cheminée et l’été pour alimenter le barbecue, en prévisions de savoureuses grillades.

Nous sommes revenus des vignes les souliers tout crottés de la terre de cette parcelle, en conversion biodynamique (ECOCERT), au sol travaillé à la charrue.
La visite s’est poursuivie dans les chais, pour déguster quelques vins clairs tirés de la barrique: des chardonnays et pinots de Mailly, des chardonnays de Cormicy, et quelques meuniers de La Neuville qui n’ont pas été assemblés, des vins de réserve.
Nous avons terminé cette première rencontre, par une dégustation de la gamme de cuvées Réserve, Grand Cru Mailly, le classique Chardonnay – Blanc de Blancs. Dégustation comparative par couple Brut / Nature – les non dosés pour ces premiers vins. Puis, en Brut classique, Prestige-Tradition, le nouveau millésime 2000, Petraea MMII, … et terminer avec un des derniers flacons des Rachais Nature, les premières grappes *lunaires* de la vendange 2001.
Merci Russel, Jim & Pau de venir de si loin pour découvrir nos vins, nos terroirs.
(Mode / Confidence : Je suis épaté! Pour moi qui n’ai jamais pris l’avion qu’une seule fois … Vraiment / Really ! … l’Anniversaire de nos 25 ans de mariage … un cadeau – une surprise de nos 3 enfants – devenus grands maintenant – trop rapidement, de la famille et des amis fidèles réunis … manque de temps, l’esprit concentré à la vigne et aux vins… That’s true / c’est du vécu, de l’authentique.)

By the way / au passage, un petit Bonjour à mon fidèle, fervent et vieil ami kangourou Victor, champagne-enthusiast passionné, qui fait découvrir ses champagnes favoris auprès de ses amis australiens, amateurs de vins…
qui doit passer en Champagne pétillante en Mai prochain.
See you soon, Victor.