Pour réduire les coûts de production et faire face à la concurrence étrangère, la France autorisera prochainement l’utilisation des copeaux de chêne.
Plus d’infos:
Source Nouvel Obs
Sur le site de l’ ITV (Institut Technique de la Vigne et du Vin), on trouve une fiche technique détaillée de l’utilisation de ces copeaux, les avantages et les inconvénients, un comparatif de vinification des différentes techniques barriques / copeaux de chêne, les chauffes, les arômes acquis, … Et le prix de revient :
– Prix d’achat d’une barrique : 450 € HT amortis sur 3 ans, 150 € pour 2,25 hL, soit 66,66 euros HT/ hectolitre.
– Prix d’achat des copeaux : 10 € HT / kg utilisé à la dose de 5 g./L. (500 g / hL), soit 5 euros HT / hectolitre.
( NDLR Francis : cette estimation doit dater de quelques années, car le prix 2005-2006 d’ une barrique de qualité est situé à + de 500 Euros HT )
En savoir plus: ITV – Région Midi-Pyrénnées – Les copeaux de chêne
Voilà une démarche qui va soulager les producteurs de vins technos-industriels destinés à la consommation de masse.
Lire par ailleurs, alors que l’utilisation des copeaux était encore prohibée,
un article de Florence Kennel – Le Point :
Progrès ou fraude ? Où passe la frontière ?
… Le débat sur l’amélioration des vins s’est compliqué davantage ces dernières années avec l’avènement de nouvelles techniques au statut pour le moins flou.
La saga des copeaux de chêne en est un parfait exemple.
En France, chez les vignerons de qualité, c’est un sujet indigne de conversation. D’ailleurs, les tonneliers, fournisseurs desdits vignerons, ne veulent pas non plus savoir qu’ils existent. Quand on visite la tonnellerie François Frères, fournisseuse attitrée de Romanée-Conti, et qu’on voit la sciure s’entasser en bout de chaîne, on ne peut s’empêcher de demander à M. François ce que deviennent ces rebuts. « Certainement pas des copeaux, pas question d’en fabriquer ici », s’offusque M. François. Mais dans une tonnellerie du groupe située à l’étranger ? Là, oui, pourquoi pas… Le copeau est le fût du pauvre, puisqu’un sachet coûte cent fois moins cher qu’un fût à 535 euros HT.
En Californie, les copeaux sont d’ailleurs passés dans la culture oenologique. On les appelle ironiquement « Quercus fragmentus ». On les trouve conditionnés soit sous forme de sciure dans de gros sachets de thé, soit en petits cubes de 1 centimètre. En général, les vignerons en mettent 4 grammes par litre de vin, c’est donc très économique. Les Américains ont aussi l’usage des planches de bois à faire infuser : c’est plus cher que des copeaux, mais le vigneron choisit le type de chêne et le brûlage. Certains boisent lourdement une cuve et l’assemblent ensuite à des vins élevés sous Inox afin de « diluer » le boisé, d’autres préfèrent boiser légèrement chaque cuve. Dans tous les cas, il est dit que plus tôt le boisage commence, mieux c’est : les meilleurs résultats sont obtenus en début de fermentation, alors que boiser un vin fini donne des goûts de planche épouvantables.
Hérésie américaine ? …
Lire la Suite : Le Point – Florence Kennel : Les nouvelles frontières de la fraude

Hier, j’ai reçu la visite de 3 australiens wine-enthusiasts, adeptes de nos cuvées et millésimes, de la région de Melbourne.
Toujours curieux de tout connaître, c’est par un tour à la vigne que la visite débute. C’est à Cormicy, au lieu dit Le Murtet, une jeune parcelle de Chardonnay de 10 ans, que nous rejoignons Delphine pour apporter à nos visiteurs quelques notions de la taille royat, que nous appliquons sur ces jeunes ceps trop généreux et fructifères, pour ainsi – de cette façon en limiter les rendements par cette taille courte à coursons.
Nous sommes revenus des vignes les souliers tout crottés de la terre de cette parcelle, en conversion biodynamique (ECOCERT), au sol travaillé à la charrue.



Présélection effectuée pour chaque barrique afin de déterminer les caractères organoleptiques du vin, et avant de prendre un échantillon pour le labo, pour analyser si la malo est terminée , en cours ou pas encore démarrée.
Et 1 série de 12 vins en cuves ( de 20, 25, 50, 55 et (4 x )105 hectolitres – inox, email et ciment Nomblot. Pour une majorité de vins de réserve, dans une moindre mesure des vins nouveaux 2005, tous cépages, et tous 8 villages du vignoble familial.

Au vendangeoir, nous avons l’opportunité d’avoir des bâtiments indépendants, sur cour privée, aussi partie des vins passent l’hiver en stabulation longue à l’extèrieur, dans des bâtiments exposés au froidures de l’hiver => un passage au froid naturel, qui évite le choc thermique des 




En attendant, pour se donner du coeur à l’ouvrage et fêter leur record de forage, sur la glace de l’Antarctique l’équipe d’EPICA sabre du Raymond Boulard … 