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Olivier Cousin et Joker son cheval comtois, au labour, à l’effort, dans une vieille parcelle de gamay.

Cette photo était le symbole du Salon Vin Nature 2006 à Villa Favorita.
Raffaele BONIVENTO, photographe italien et aussi amateur de grands vins, fait partie de l’équipe organisatrice de ce salon qui réunit vignerons italiens et français, tout près de Montebello (VI).
Il a réalisé une poignante collection de photos de vignerons Nature (bio et sans soufre) en noir et blanc sur son site, dont voici quelques échantillons.

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Claude Courtois
Les Cailloux du Paradis

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Domaine Olivier COUSIN
17, rue Auguste Fonteneau, 49540 MARTIGNE BRIAND.
Téléphone : ( +33) 02 41 59 49 09

Claude COURTOIS – Domaine Les Cailloux du Paradis
41230 Soings en Sologne. Téléphone : ( +33) 02 54 98 71 97
Site Web : Vins COURTOIS

Le Site et les Photos de Raffaelle

Pour réduire les coûts de production et faire face à la concurrence étrangère, la France autorisera prochainement l’utilisation des copeaux de chêne.
Plus d’infos:
Source Nouvel Obs

chai-barriques-boulardSur le site de l’ ITV (Institut Technique de la Vigne et du Vin), on trouve une fiche technique détaillée de l’utilisation de ces copeaux, les avantages et les inconvénients, un comparatif de vinification des différentes techniques barriques / copeaux de chêne, les chauffes, les arômes acquis, … Et le prix de revient :

Prix d’achat d’une barrique : 450 € HT amortis sur 3 ans, 150 € pour 2,25 hL, soit 66,66 euros HT/ hectolitre.
Prix d’achat des copeaux : 10 € HT / kg utilisé à la dose de 5 g./L. (500 g / hL), soit 5 euros HT / hectolitre.

( NDLR Francis : cette estimation doit dater de quelques années, car le prix 2005-2006 d’ une barrique de qualité est situé à + de 500 Euros HT )
En savoir plus: ITV – Région Midi-Pyrénnées – Les copeaux de chêne

Voilà une démarche qui va soulager les producteurs de vins technos-industriels destinés à la consommation de masse.

Lire par ailleurs, alors que l’utilisation des copeaux était encore prohibée,
un article de Florence Kennel – Le Point :

Progrès ou fraude ? Où passe la frontière ?

… Le débat sur l’amélioration des vins s’est compliqué davantage ces dernières années avec l’avènement de nouvelles techniques au statut pour le moins flou.
La saga des copeaux de chêne en est un parfait exemple.
En France, chez les vignerons de qualité, c’est un sujet indigne de conversation. D’ailleurs, les tonneliers, fournisseurs desdits vignerons, ne veulent pas non plus savoir qu’ils existent. Quand on visite la tonnellerie François Frères, fournisseuse attitrée de Romanée-Conti, et qu’on voit la sciure s’entasser en bout de chaîne, on ne peut s’empêcher de demander à M. François ce que deviennent ces rebuts. « Certainement pas des copeaux, pas question d’en fabriquer ici », s’offusque M. François. Mais dans une tonnellerie du groupe située à l’étranger ? Là, oui, pourquoi pas… Le copeau est le fût du pauvre, puisqu’un sachet coûte cent fois moins cher qu’un fût à 535 euros HT.
En Californie, les copeaux sont d’ailleurs passés dans la culture oenologique. On les appelle ironiquement « Quercus fragmentus ». On les trouve conditionnés soit sous forme de sciure dans de gros sachets de thé, soit en petits cubes de 1 centimètre. En général, les vignerons en mettent 4 grammes par litre de vin, c’est donc très économique. Les Américains ont aussi l’usage des planches de bois à faire infuser : c’est plus cher que des copeaux, mais le vigneron choisit le type de chêne et le brûlage. Certains boisent lourdement une cuve et l’assemblent ensuite à des vins élevés sous Inox afin de « diluer » le boisé, d’autres préfèrent boiser légèrement chaque cuve. Dans tous les cas, il est dit que plus tôt le boisage commence, mieux c’est : les meilleurs résultats sont obtenus en début de fermentation, alors que boiser un vin fini donne des goûts de planche épouvantables.
Hérésie américaine ? …

Lire la Suite : Le Point – Florence Kennel : Les nouvelles frontières de la fraude