Depuis 2 – 3 jours, on commence à voir de l’ablais, quelques grains vérés, c’est le tout début véraison.
Ici, des raisins de pied, les plus hâtifs, dans la parcelle des Grèves, des pinots noirs sur porte-greffe SO4 (plus hâtif que le 41 B).
Une vigne de 24 ans, située au – dessus de la parcelle des Rachais, des raisins destinés au rosé, les plus belles années.
Ce tout début véraison, c’est pour nous la fin des angoisses, le raisin à ce stade devient insensible – résistant aux diverses maladies.
Sauf, les vers de la grappe (cochylis et eudémis) – Voir note précédente : QUIZ – qui prennent place dans les baies, en gîte et couvert, pour occasionner ensuite du botrytis – le pourri gris.
Au sol, au regard de la forte pression mildiou, et pour ne pas accentuer la pandémie, j’ai arrêté mes griffages d’été fin juin.
Aussi, les herbes folles s’étaient installées dans les rangs, il a fallu les tondre pour éviter l’invasion.
N’étant pas encore équipé de tondeuses hydrauliques sur mon fidèle et ‘vieux’ enjambeur DEROT,
comme l’année précédente, Cyril a effectué 2 passages à la tondeuse autotractée. Celle que l’on utilise pour entretenir les espaces verts aux abords du Vendangeoir.
Ce sera un investissement à faire dans les prochaines années : m’équiper d’une centrale hydraulique, afin de pouvoir utiliser les outils modernes du vigneron du XXI eme siècle: tondeuses et interceps hydrauliques. Pour ainsi limiter les labours et griffages, éviter l’érosion des sols par le couvert végétal, atténuer des libérations d’azote en période critique (floraison, forte pression mildiou ou botrytis, …)…